STALAG IIB   HAMMERSTEIN,   CZARNE en POLOGNE

CAMP de PRISONNIERS de GUERRE 1939-1945 en POMERANIE

 

Photos et texte

transmis par son fils

 

Hervé CORDIEZ

 

 

 

Jean Baptiste CORDIEZ

 

matricule  68804

 

 

" Mon père s'appelait

 

Jean Baptiste CORDIEZ

 

mais tous l'appelaient

 

Jean. "

 

 

" Il était en permission lorsque les Allemands ont envahi la France et fut donc convié à se rendre en baie de Somme afin de rejoindre le point de rassemblement et d'embarquement.

C'est là à Noyelles sur Mer qu'il fut fait prisonnier le 21 mai 40.

Ma mère raconte qu'ils marchaient le long d'une petite voie et que l'un d'entre eux a alors crié "les Allemands".

En se sauvant il se serait pris les pieds dans son fusil et se serait ainsi retrouvé dans le fossé qui borde la route, ce qui lui sauva la vie.

A ce moment en effet nombre de ses camarades furent mitraillés.

Il fut ensuite emmené en Allemagne à pied, avec peu voire aucune nourriture. Il racontait qu'il a survécu en mangeant des betteraves et que des civils mettaient des seaux d'eau à dispo lors de leur passage mais que les allemands les renversaient d'un coup de botte.

J'ai également une copie du parcours qu'il a tracé sur un petit bout de papier au crayon de bois.

 

 

Je sais également qu'il a beaucoup souffert les premières années mais que dès 42 on l'envoya travailler dans des fermes puis à son métier de Bourrelier à Deutch Krone, ce fut alors à ses dires moins pénible.

Sur l'une de ses premières lettres il indique qu'il fait froid au pays d'Anna (lettre sept 40)

 

 

La censure régnait et c'est ainsi qu'il indiqua à ma mère qu'il se trouvait en Pologne au pays d'Anna, Polonaise émigrée dans les années 20 dans notre village.

Les Russes l'ont libéré le 30 avril 45. S'il eut peur des Allemands, il racontait qu'il eut encore plus peur pour sa vie avec les Russes.

Il dû d'ailleurs s'enfuir avec un camarade pour rejoindre les lignes américaines car il s'était aperçu que ses nouveaux gardiens l'emmenaient vers la Russie. Il a d'ailleurs toujours affirmé que des Français devaient encore se trouver en Russie longtemps après la fin de la guerre* .

Je serai vraiment très très heureux de recevoir des témoignages de personnes qui auraient des informations au sujet de mon père, de ses camarades de captivité ou d'événements de leur vie pendant cette période. "

 

* site de recherche : http://aek.fr.free.fr/recherches.htm

 

          

   

 

 

 

 

DEUTSCH KRONE

 

 

  

 

 

 

1942

1942

 

20 Juillet 1942

 

27 Septembre 1942

 

 Après la guerre

 

 

1945 CIMETIERE de Noyelles sur Mer

 

 

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