STALAG IIB   HAMMERSTEIN,   CZARNE en POLOGNE

CAMP de PRISONNIERS de GUERRE 1939-1945 en POMERANIE

 

 

Documents transmis par son petit cousin Philippe Guillotin

qui fait un travail de recherches remarquable pour ce camp.

Gilbert GUILLOTIN

            

 

Gilbert Emile GUILLOTIN, commerçant, né le 13 02 1908 à Nancy (54) France.

Il avait épousé le 31 juillet 1931 à Nancy (54) Berthe Félicie MOUCHETTE, de son vivant domicilié à Champigneulles.

 

Sergent au 165° régiment d'infanterie, il a été capturé le 19 juin 1940 à Saint Georges,  interné le 27 juin 1940 au STALAG IIB, camp de prisonniers allemand situé à Hammerstein, dans le canton de Schneidemühl (Pila actuellement en Pologne).

 

Il est décédé le 29 octobre 1943 (la déclaration de décès a été établie à Schneidemülh le chef lieu), après avoir été tué par les Allemands lors d'une "tentative d'évasion". La mémoire familiale bien mince, précise qu'il est resté accroché dans les barbelés toute la nuit et que les gardiens l'y ont laissé agoniser pour donner une leçon aux autres prisonniers.

 

Les réelles circonstances de son décès selon ces documents découverts aux archives de Caen

 

 

 

RAPPORT ALLEMAND

 

 

Traduction Aline COULOMBEAU

Médecin de garde

 

à :  Commando supérieur de l'armée

       Bureau d'information de la Wehrmacht pour pertes de guerre et prisonniers

       Berlin  Secteur Ouest 30

       Hohenstaufenstr. 37/48

 

Ci- joints 1 avis de décès et 1 bulletin de constatation de décès du prisonnier français Gilbert Guillotin,

décédé le 22 oct. 1943 à 23 h55 à l'hôpital militaire de réserve de Schneidemühl/Moltkeschule.

Guillotin se trouvait en évasion et fut blessé au ventre par le tir exécuté par un garde.

La maladie conséquente à ce tir était : inflammation purulente du péritoine et la cause immédiate du décés : faiblesse de la circulation sanguine.

Guillotin se trouvait sans plaquette d'identité et sans livret militaire lors de sa livraison à l'hôpital militaire.

Les recherches au commando de travail compétent (commando de travail de prisonniers à Schneidemühl) sont restées sans succès.

La plaque d'identité ainsi que le livret militaire ne peuvent donc être envoyés.

La description de la personne décédée et les données inscrites dans l'avis de décès - voir pièce jointe - ont été effectuées par le chef du commando, le sous-officier Lippka, 1. bataillon de défense du territoire à Schneidemühl.

 

"Mort pour la France", décision accordée de 2 décembre 1943. Monument aux morts de Champigneulles (54).

 

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